L’annonce par le Ministre de Finances et PM l’ors de sa présentation du Budget 2019/2020, que son Gouvernement envisageait de vendre certains bijoux de l’ Etat dans le cadre de l’équilibre budgétaire, se confirme. On apprend que la Maubank et la NIC sont sur la liste arrêtée par le GM pour trouver de repreneurs . Il est vrai qu’on parle de ‘bijoux’ mais à cause de la façon catastrophique avec laquelle les Jugnauth ont démantelé la BAI dont faisaient partie ces deux conglomérations, il est devenu difficile de trouver des acheteurs ou partenaires intéréssants. Plusieurs tentatives en sourdine ont échoué et le Gouvernement se trouve dans l’obligation de se tourner vers un appel d’offres public. Les grosses boîtes locales sont éliminées d’office car les lois sur la compétition ne permettent pas une prédomination devenant un quasi monopole. Alors dans ce genre de situation ce sont les ‘Companies with doubtful credentials’ qui montrent le bout du nez en premier. Dans le cas qui nous concerne le Gouvernement n’a pas le choix. Il est obligé de s’accomoder avec ce qu’il obtient comme propositions. On parle ici de’ business’ donc il faut s’attendre à ce que les partenaires ou acheteurs éventuels feront tout pour avoir le meilleur deal et sachant que les deux entités ne sont pas aussi florissantes et prometteuses, les offres seront calquées sur ces données spécifiques. On comprend donc pourquoi les acheteurs ne se bousculent pas au portillon. Le plus petit businessman sait que dans ce genre de scénario l’avantage est dans le camp de l’acheteur et non pas le vendeur. Et dans la même ligne de pensée il n’ira pas de l’avant avec le projet préférant attendre le bon moment.
A moins qu’il ne soit terriblement déséspéré comme quand on est au bord de la faillite. C’est exactement la situation avec Pravind Jugnauth et son Gouvernement. Les observateurs financiers ont été très hésitants jusqu’à présent à commenter l’affaire avec franchise. Ils préfèrent garder le silence pour sauver leurs propres intérêts car les représailles ne sauront pas tarder si jamais on critique les Jugnauth. Alors le peuple ,impassible, contemple le sinistre spectacle qui va se transformer en tragédie sans qu’il puisse faire quoique ce soit.
Ainsi va la vie sous les Jugnauth.